UFC - Que Choisir Boulogne B. - Sèvres - Chaville - Ville-d'Avray

Airbags Takata: où en est-on?

Vous êtes peut-être concerné par le remplacement d’un airbag défectueux.

Afin de faire accélérer les procédures de changement d’airbags, le gouvernement impose des restrictions dans un arrêté du 5 septembre 2025.

  1. Si le remplacement ne peut pas se faire immédiatement :
    • le professionnel doit enregistrer le jour même les informations du véhicule et les coordonnées du client dans le système national de suivi ;
    • cela ne peut se faire qu’avec l’accord du client.
  2. Dans les 3 jours suivant cet enregistrement :
    • le constructeur (ou son représentant) doit proposer au moins un rendez-vous pour remplacer gratuitement les airbags ;
    • ce rendez-vous doit se situer dans un délai de 2 mois maximum à compter de la date d’enregistrement.
  3. Si le rendez-vous proposé est à plus de 15 jours de la date d’enregistrement du véhicule, le constructeur doit proposer immédiatement et gratuitement :
    • un véhicule de courtoisie ou tout moyen de transport alternatif ;
    • ou le financement complet d’un véhicule de location ou d’une autre solution de transport.
  4. Si ces délais ne sont pas respectés : une amende de 1 000 € par jour de retard et par véhicule peut être appliquée.

Pour en savoir plus: https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A18452?xtor=EPR-100

Crédit photo: Pixabay

26 septembre 2025

Salles de sport et de remise en forme : trop d’anomalies chez les professionnels contrôlés

La DGCCRF constate une multiplication des pratiques commerciales trompeuses, une information des consommateurs insuffisante et des clauses illicites dans les contrats.

Elle a mené entre 2022 et 2023 une enquête auprès de 571 établissements sur tout le territoire.

Bilan de ces contrôles : plus de 70 % des entreprises présentaient au moins une anomalie.

Pou en savoir plus : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/laction-de-la-dgccrf/les-enquetes-et-les-controles/salles-de-sport-et-de-remise-en-forme

Crédit photo: AdobeStock (LIGHTFLIED STUDIOS)

26 septembre 2025

Tourisme-Transports-Loisirs

Agences de voyages : vos droits face aux retards, annulations et mauvaises surprises

Introduction

Vol annulé, hôtel très loin du rêve vendu sur catalogue, prestations incomplètes, frais cachés…, les vacances réservées via une agence de voyages peuvent virer au cauchemar. Pourtant, les droits des voyageurs sont clairement encadrés par la loi, notamment lorsqu’ils réservent un « voyage à forfait ». L’UFC-Que Choisir vous informe pour anticiper les litiges, et surtout, les faire valoir.

Voyage à forfait : de quoi parle-t-on ?

Un voyage à forfait est une combinaison d’au moins deux prestations touristiques (ex. : vol + hébergement, ou hôtel + voiture de location) vendue pour un prix global, via une agence (physique ou en ligne).

Dès que vous réservez ce type de séjour, vous bénéficiez d’un cadre protecteur imposé par le Code du tourisme.

Annulation par l’agence ou modification du programme : vous pouvez refuser

Avant le départ, l’agence peut modifier le voyage, mais doit vous en informer clairement.

Si la modification est importante (ex. : changement de destination, d’hôtel ou de dates), vous pouvez refuser et obtenir le remboursement intégral, sans frais.

Si l’agence annule le voyage, vous avez droit à :

· Un remboursement total ;

· Et parfois une indemnisation en plus, sauf circonstances exceptionnelles (ex : pandémie, catastrophe naturelle…).

Annulation par le client : attention aux frais !

Si vous souhaitez annuler vous-même votre voyage (maladie, imprévu…), l’agence peut vous facturer des frais d’annulation, dont le montant dépend du moment où vous annulez. Ces frais doivent être :

· Précisément prévus dans les conditions générales de vente ;

· Raisonnables et justifiés.

Bon à savoir : en cas de circonstances exceptionnelles et inévitables (catastrophe, troubles graves dans la destination), vous pouvez annuler sans frais.

Prestations non conformes : l’agence est responsable

Sur place, si :

· L’hôtel est très différent de celui réservé ;

· Des prestations sont manquantes ou inaccessibles (piscine fermée, excursions annulées…) ;

· Le confort ou la qualité sont nettement inférieurs à ce qui était promis ;

Dans ces cas, vous avez le droit de réclamer une réduction de prix, voire un remboursement partiel. L’agence doit vous proposer une solution de remplacement sans surcoût, ou compenser le défaut de manière équitable.

Notre conseil : gardez toutes les preuves (photos, échanges mails, témoignages), elles sont essentielles en cas de litige.

Vol retardé ou annulé ? L’agence ne peut pas se défausser

Même si le vol est assuré par une compagnie aérienne, l’agence reste votre interlocuteur. Elle ne peut pas vous renvoyer systématiquement vers la compagnie.

Vous pouvez faire valoir :

· Vos droits à indemnisation en cas de vol retardé ou annulé ;

· Une prise en charge immédiate (repas, hébergement…) ;

· Et, dans certains cas, une indemnisation complémentaire si votre voyage est fortement affecté.

Litige avec une agence en ligne ? Vos droits restent les mêmes

Que vous ayez réservé via une agence traditionnelle ou un site en ligne (Ex. : Opodo, Lastminute, eDreams…), vos droits sont identiques s’il s’agit d’un voyage à forfait.

Mais attention : certaines plateformes se contentent d’agréger des services, sans les vendre en tant que forfait. Dans ce cas, les protections sont moindres et vous devrez contacter chaque prestataire individuellement (compagnie aérienne, hôtelier…).

Conseil : vérifiez bien si vous avez réservé un véritable « forfait touristique », ce qui vous donne droit à un guichet unique de recours.

Conclusion

Réserver par une agence de voyages devrait vous garantir simplicité et sécurité. En réalité, c’est surtout votre niveau d’information qui fera la différence. Connaître vos droits, garder des preuves et agir rapidement en cas de litige sont les meilleures garanties pour partir l’esprit tranquille. Et si le professionnel ne respecte pas ses obligations, l’UFC-Que Choisir est là pour vous accompagner.

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18 septembre 2025

Commerce

Achats : vos droits et nos conseils pour éviter les (mauvaises) surprises

Vos achats, notamment en fin d’année, sont souvent effectués en ligne, parfois dans la précipitation. Promotions alléchantes, livraison express, politique de retour floue… chaque année, des milliers de consommateurs se retrouvent piégés. L’UFC-Que Choisir vous aide à faire vos achats en toute sérénité, en vous rappelant vos droits essentiels et les bons réflexes à adopter.

Achat en ligne : vous avez 14 jours pour changer d’avis

Si vous achetez un produit sur Internet, vous bénéficiez du droit de rétractation :

· Vous avez 14 jours à compter de la réception du produit pour informer le vendeur que vous souhaitez annuler l’achat, sans justification à fournir.

· Vous devez ensuite renvoyer le produit dans les 14 jours, en bon état.

· Le vendeur doit vous rembourser intégralement, y compris les frais de livraison standard initiaux (les frais de retour peuvent rester à votre charge, sauf indication contraire).

Ce droit s’applique uniquement aux achats à distance (Internet, téléphone, vente par correspondance). Il ne s’applique pas aux achats en magasin… sauf si le commerçant le prévoit volontairement.

En magasin : pas de retour automatique, sauf geste commercial

Contrairement à une idée reçue, les magasins n’ont aucune obligation légale d’accepter un retour ou un échange pour un produit acheté en boutique qui ne vous conviendrait plus (changement d’avis, doublon, mauvaise taille…).

Seules exceptions :

· Le produit est défectueux ou non conforme. Dans ce cas, vous pouvez faire jouer la garantie légale.

· Le commerçant indique expressément qu’il accepte les retours ou échanges (ex : ticket avec mention “échange ou avoir sous 30 jours”).

Conseil : au moment de l’achat, vérifiez toujours les conditions de retour, et demandez une mention écrite si l’enseigne accorde un délai de retour.

Livraison : vos droits en cas de retard ou de colis perdu

· Si le vendeur s’engage sur un délai précis (ex : “livré avant Noël”) et qu’il ne le respecte pas, vous pouvez annuler la commande et demander un remboursement.

· Si le colis est déclaré livré mais que vous ne l’avez jamais reçu, c’est au vendeur de prouver la livraison effective (et non au consommateur de démontrer l’inverse).

Conseil : privilégiez les sites qui proposent un suivi précis du colis et gardez une trace de vos échanges avec le service client en cas de litige.

Produits défectueux ou en panne : faites jouer les garanties

Tout achat est automatiquement couvert par la garantie légale de conformité pendant 2 ans à compter de la livraison. Elle couvre tout défaut rendant le bien impropre à l’usage attendu (panne, dysfonctionnement, pièce manquante…).

· Vous pouvez exiger la réparation ou le remplacement du produit, sans frais.

· En cas d’impossibilité, vous pouvez demander le remboursement intégral.

· Cette garantie s’applique indépendamment de toute garantie commerciale ou extension payante.

Et si vous achetez à l’étranger ?

De plus en plus de consommateurs achètent leurs produits sur des sites étrangers (notamment en dehors de l’Union européenne). Attention :

· Le droit de rétractation n’est pas garanti, surtout pour les sites basés hors UE.

· En cas de litige, l’action contre le vendeur peut être complexe.

· Les frais de retour peuvent être élevés, et les délais de livraison peu fiables.

Notre conseil : vérifiez bien les conditions générales de vente, la localisation du vendeur, les frais de retour et les garanties avant de commander.

Conclusion

En connaissant vos droits et en anticipant les pièges les plus fréquents, vous pourrez acheter vos produits l’esprit tranquille. Et en cas de problème, l’UFC-Que Choisir est à vos côtés pour vous conseiller et défendre vos intérêts.

18 septembre 2025

Autos

Location de voiture en ligne : les pièges à éviter pour des vacances sereines

Chaque été, des milliers de consommateurs louent une voiture pour leurs vacances, souvent en réservant en ligne sur des plateformes ou sites de comparateurs. Tarifs alléchants, offres « low cost », assurances floues… derrière les promesses de simplicité se cachent parfois de vraies mauvaises surprises. L’UFC-Que Choisir vous aide à y voir clair pour éviter les arnaques et faire valoir vos droits.

Avant la réservation : comparez, mais attention aux illusions

Les comparateurs de prix affichent souvent des offres très attractives, mais ne montrent pas toujours l’intégralité des coûts.

Soyez vigilants sur :

· Les frais additionnels : conducteur additionnel, jeune conducteur, siège bébé, etc.

· La politique de carburant : “plein/plein” (vous rendez la voiture avec le plein) est la plus transparente.

· La localisation réelle de l’agence : certaines ne sont pas à l’aéroport mais à plusieurs kilomètres.

· Les conditions d’annulation ou de modification, souvent peu flexibles.

Notre conseil : consultez directement le site du loueur une fois l’offre repérée, pour vérifier les conditions exactes.

Assurances : ne payez pas deux fois !

C’est le grand classique : vous pensez avoir tout réglé en ligne, mais au guichet, on vous propose une assurance supplémentaire souvent présentée comme indispensable. En réalité :

· Votre carte bancaire (si elle est premium) inclut peut-être déjà une assurance de location. Vérifiez que vous disposez déjà d’une assurance auprès de votre banque.

· L’assurance proposée en ligne (ex. : « rachat de franchise ») n’est pas toujours reconnue par le loueur sur place, surtout si vous êtes passés par un intermédiaire.

Notre conseil : lisez bien les garanties de votre carte bancaire ou de votre contrat d’assurance auto, et imprimez-les. Refusez poliment mais fermement les assurances redondantes ou non obligatoires.

À la prise du véhicule : faites un état des lieux très minutieux

Beaucoup de litiges naissent d’un désaccord sur des rayures ou chocs que le loueur vous impute au retour du véhicule.

Avant de partir :

· Prenez des photos et vidéos détaillées du véhicule sous tous les angles.

· Vérifiez bien l’intérieur, les pneus, le pare-brise.

· Demandez une copie de l’état des lieux signé par l’agent.

· Faites noter par écrit toute anomalie, même mineure.

Notre conseil : ne partez jamais sans avoir validé un état des lieux clair, même si l’agent vous presse.

À la restitution : restez prudent et exigez une confirmation

· Rendez le véhicule pendant les horaires d’ouverture, pour faire le retour en présence d’un agent.

· Demandez un document écrit confirmant qu’aucun dommage n’a été constaté.

· Photographiez à nouveau le véhicule à sa restitution.

Attention : certaines agences facturent des dommages après votre départ, parfois plusieurs jours plus tard, sans preuve ni possibilité de contestation sur place.

Litige avec un loueur ? Vous avez des droits !

Si vous êtes victime d’un prélèvement injustifié, d’une assurance imposée ou d’une facturation abusive de dommage, sachez que :

· Vous pouvez contester auprès du loueur (par e-mail ou courrier recommandé).

· Conservez toutes les preuves : photos, contrat, échange avec l’agence, reçu bancaire.

· En cas de réponse insatisfaisante, vous pouvez saisir le médiateur de la consommation du loueur, ou faire appel à l’UFC-Que Choisir.

Conclusion

La location de voiture peut grandement faciliter vos vacances… à condition d’être bien informé. Face aux pratiques parfois opaques du secteur, votre meilleure protection, c’est l’anticipation. Et en cas de litige, l’UFC-Que Choisir est là pour vous accompagner.

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18 septembre 2025

Argent -Assurances

Arnaques bancaires : comment s’en prémunir et faire valoir vos droits ?

Introduction

Faux conseillers bancaires, virements frauduleux, usurpation d’identité…, les escroqueries bancaires explosent et touchent un nombre croissant de consommateurs, parfois pour des sommes très importantes. Trop souvent, les victimes se retrouvent seules face à leur banque, qui refuse de les indemniser. Quels réflexes adopter pour éviter le piège ? Et surtout, que faire si vous êtes victime ? Nous faisons le point.

Les arnaques les plus courantes

Les escrocs rivalisent d’ingéniosité pour tromper les clients des banques. Voici quelques modes opératoires fréquents :

· Le phishing (ou hameçonnage) : un faux e-mail ou SMS imitant votre banque vous demande de confirmer vos coordonnées ou d’effectuer une opération urgente.

· L’arnaque au faux conseiller : vous recevez un appel d’une personne se présentant comme un agent de votre banque ou d’une autorité (DGCCRF, police…). Le discours est rodé, souvent alarmant : une fraude serait en cours sur votre compte et vous devez agir vite.

· La fraude au virement : les escrocs vous incitent à faire un virement vers un compte frauduleux, parfois sous couvert de sécurisation de vos fonds.

· L’accès frauduleux à vos comptes : si vos identifiants bancaires sont volés, les malfaiteurs peuvent effectuer des virements ou achats en votre nom.

Les bons réflexes pour éviter l’arnaque

· Ne jamais communiquer vos codes ou identifiants bancaires, ni par téléphone, ni par e-mail. Votre banque ne vous les demandera jamais.

· Ne jamais cliquer sur un lien douteux dans un SMS ou un e-mail : en cas de doute, passez par l’application ou le site officiel.

· Vérifiez toujours les coordonnées d’un interlocuteur qui se prétend de votre banque. En cas d’appel suspect, raccrochez et contactez directement votre conseiller via les canaux officiels.

· Activez la double authentification pour les opérations sensibles (virements, ajouts de bénéficiaires).

· Soyez attentif aux messages alarmistes ou pressants, typiques des escrocs : urgence égale méfiance.

Victime d’une arnaque ? Votre banque doit vous rembourser… sauf exception !

En cas de fraude sur votre compte, la règle est claire : votre banque doit vous rembourser immédiatement, sauf si elle peut prouver que vous avez agi frauduleusement ou avec une négligence grave.

Ce que cela signifie :

· Si un tiers a effectué un paiement sans votre consentement sans que la sécurité de vos moyens de paiements puisse empêcher cela, la banque est tenue de vous restituer les sommes.

· Si vous avez été trompé et avez, en croyant bien faire, validé une opération (ex : sous la pression d’un faux conseiller), vous n’êtes pas forcément en tort.

Les juges ont déjà estimé que les victimes n’avaient pas commis de négligence grave lorsqu’elles avaient été manipulées par des fraudeurs très convaincants.

Mais trop souvent, les banques refusent de rembourser, arguant d’une faute du client… à tort.

Nos conseils si vous êtes victime

1. Faites opposition immédiatement sur vos moyens de paiement et vos accès en ligne.

2. Portez plainte auprès des autorités (gendarmerie, police).

3. Informez par écrit votre banque et demandez le remboursement des sommes volées.

4. Conservez toutes les preuves (captures d’écran, mails, SMS, dépôt de plainte).

5. Si la banque refuse de vous rembourser : contestez par courrier recommandé et saisissez le médiateur bancaire.

6. En cas d’échec, contactez l’UFC-Que Choisir pour être accompagné dans vos démarches.

Conclusion

Personne n’est à l’abri d’une arnaque bien ficelée. Mais les victimes ne doivent pas en subir seules les conséquences. En tant que consommateurs, vous avez des droits. L’UFC-Que Choisir est à vos côtés pour les défendre.

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18 septembre 2025

INTERNET – TÉLÉPHONIE MOBILE ET FIXE

  1. RELATION CONTRACTUELLE AVEC VOTRE OPÉRATEUR
    1. Étapes à suivre en cas de problème contractuel

Votre contrat pour un abonnement téléphonique, internet ou de télévision fixe les obligations que votre opérateur ou fournisseur et vous-même devez respecter. L’opérateur doit fournir le service prévu au contrat. En cas de problème avec votre opérateur de téléphonie, internet ou télévision, voici les étapes à suivre :

  • Consultez votre contrat pour comprendre les obligations de votre opérateur et les vôtres. L’opérateur est tenu de fournir le service convenu, et vous êtes tenu de régler vos factures.

  • En cas de dysfonctionnement ou de litige, contactez d’abord le service client de votre opérateur pour signaler le problème et demander une solution.

  • Si le problème persiste, adressez une réclamation écrite (par courrier recommandé avec accusé de réception ou par mail) au service client ou au service consommateur de l’opérateur, en détaillant le problème et en joignant les documents nécessaires (contrat, factures, échanges précédents).

  • Si aucune solution satisfaisante n’est apportée, vous pouvez nous contacter pour obtenir aide et accompagnement dans vos démarches.

Enfin, sachez que toute modification ou renouvellement automatique de votre contrat ne peut se faire que dans le respect des conditions légales. Votre opérateur est tenu de vous informer préalablement de ces modifications, et vous avez le droit de refuser ou de résilier le contrat dans certains cas.

    1. Problème concernant la modification de votre contrat

Votre opérateur peut, sous certaines conditions, modifier unilatéralement votre contrat. Il doit, sur un support écrit (courrier, courriel…), vous informer du projet de modification au moins un (1) mois avant son entrée en vigueur. Il doit également vous préciser que vous disposez, à compter de cette information, de quatre (4) mois pour résilier votre contrat gratuitement et sans indemnité.

À ce titre, votre opérateur ne peut pas augmenter unilatéralement le prix de votre abonnement ou ajouter des options supplémentaires sans vous en informer au préalable. Si vous n’acceptez pas cette modification, vous avez le droit de résilier votre contrat sans frais ni pénalités.

L’opérateur n’est pas tenu d’informer le consommateur lorsque la modification envisagée est exclusivement au bénéfice du consommateur, ou a un caractère purement administratif sans incidence négative sur le consommateur, ou découle de la législation applicable.

    1. Problème concernant la résiliation de votre contrat

Tous les contrats ne sont pas résiliables, gratuitement et à tout moment. Si votre contrat contient une période initiale d’engagement et que vous le résiliez avant son terme, vous risquez de devoir payer des pénalités. À celles-ci peuvent s’ajouter des frais de résiliation prévus au contrat. En revanche, vous n’aurez aucun frais ni pénalité à débourser si votre résiliation est justifiée par un motif légitime (surendettement, déménagement dans zone non desservie…) ou par une modification des conditions contractuelles que vous n’acceptez pas.

S’il s’agit d’un contrat sans engagement, il est résiliable à tout moment, mais la plupart des opérateurs facturent des frais de résiliation. Pour savoir si vous êtes dans une période d’engagement, relisez vos factures : la date de fin d’engagement doit y être mentionnée.

En cas de déménagement, référez-vous également à vos conditions générales d’abonnement, qui peuvent préciser une liste de motifs légitimes reconnus par votre opérateur, car déménager n’est pas considéré comme un motif légitime de résiliation que si votre nouvelle résidence se situe dans une zone non desservie par votre opérateur ou à l’étranger.

Si vous résiliez avant le terme de votre période initiale d’engagement, vous serez redevable de pénalités. Celles-ci varient selon que cet engagement initial est de 12 ou 24 mois et la date à laquelle vous réalisez cette démarche.

Vous devez adresser votre lettre de résiliation selon les modalités prévues par le prestataire. Veillez à respecter le délai de préavis. Celui-ci ne peut excéder dix (10) jours à compter de la réception par le fournisseur de la demande de résiliation. Vous pouvez demander une prise en compte plus tardive si besoin. Reprenez les conditions d’abonnement pour connaître les éventuels frais de résiliation.

    1. Problème concernant le raccordement à la fibre

Pour les appartements, les frais de raccordement sont pris en charge par les opérateurs. Ils se distinguent des frais de mise en service, des frais d’installation du matériel/de la box, qui peuvent être facturés aux abonnés. En pratique, le raccordement du logement nécessite que l’immeuble soit au préalable équipé de la fibre. Si ce n’est pas le cas, il convient de faire raccorder l’immeuble au réseau. En copropriété, la décision doit être prise par l’assemblée générale des copropriétaires et une convention doit être passée avec un opérateur en charge de cette intervention. Une fois l’immeuble raccordé, il faut demander à un opérateur de brancher l’appartement au réseau.

    1. Problème concernant le vol de votre portable

Le vol de votre mobile n’affecte pas votre abonnement, car votre opérateur vous fournit un service d’accès au réseau téléphonique, qui peut être utilisé avec un autre appareil.

Dans ce contexte, si vous souhaitez résilier votre abonnement, vous devez en faire la demande auprès de votre opérateur, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception. La résiliation sera effective dans un délai maximum de dix (10) jours à compter de la réception de votre demande.

Toutefois, des pénalités peuvent s’appliquer si vous résiliez avant la fin de votre période initiale d’engagement.

  1. RECOURS EN CAS DE DÉSACCORD AVEC VOTRE OPÉRATEUR

En cas de litige, vous disposez de trois (3) niveaux de réclamation amiable :

  1. Le service clients : Selon les opérateurs, le service client peut être contacté par courrier, téléphone, courriel ou via un formulaire en ligne. Cela vous permet de vous assurer que votre réclamation est bien reçue par votre opérateur. Les coordonnées du service client doivent figurer dans votre contrat ainsi que sur vos factures. Si vous ne recevez pas de réponse dans un délai d’un (1) mois ou si la réponse obtenue ne vous satisfait pas, vous pouvez passer à l’étape suivante, à savoir saisir le service recours consommateurs. En revanche, vous pouvez directement saisir le Médiateur des communications électroniques (s’il est désigné par votre opérateur) ou un autre médiateur, si aucune réponse n’a été apportée par le service client dans un délai de deux (2) mois.

  2. Le service réclamation : Il est généralement accessible sur le site Internet de l’opérateur. Le service répond dans un délai moyen d’un (1) mois. Passé ce délai ou si la réponse n’est toujours pas satisfaisante, vous pouvez saisir le médiateur de la consommation que votre opérateur doit avoir désigné. En effet, ce service est tenu de vous fournir les coordonnées de l’organisme de médiation auquel il adhère (article L. 612-1 du Code de la consommation). Celles-ci sont par ailleurs en principe indiquées dans le contrat. Les adhérent(e)s à Que-Choisir pourront se tourner vers leur Association qui interviendra alors auprès d’un « interlocuteur privilégié » (Free, Orange, Bouygues, SFR) afin de tenter un règlement à l’amiable.

  3. L’aide de l’UFC-Que Choisir : Si les démarches auprès du service client et du service réclamation n’ont pas abouti, vous pouvez contacter l’UFC-Que Choisir pour obtenir de l’aide. Nous pouvons analyser votre dossier, vous conseiller dans vos démarches, et intervenir directement auprès de l’opérateur grâce à un interlocuteur dédié (Free, Orange, Bouygues, SFR), afin de tenter une résolution amiable du litige.

  4. Le médiateur : c’est la dernière voie de recours amiable avant saisine du tribunal. Le médiateur est saisi après que l’on a épuisé les recours internes de l’opérateur (service clients, service réclamation). La majorité des opérateurs a adhéré à la médiation des communications électroniques. Vérifiez que votre opérateur est bien signataire de la charte de médiation. Si votre opérateur n’est pas signataire de ladite charte, vous devez vous adresser au médiateur de la consommation désigné dans votre contrat. L’information figure en général dans une rubrique « règlement des litiges » ou « médiation » au sein des conditions générales d’abonnement et/ou de vente.

Vous devez saisir le médiateur dans le délai d’un (1) an maximum à compter de votre réclamation. Si vous saisissez le Médiateur dans un délai supérieur à un (1) an à compter de votre première réclamation écrite auprès de votre opérateur, votre saisine sera irrecevable.

Si votre saisine est rejetée, vous en serez informé dans un délai de trois (3) semaines à partir de la réception de votre dossier par le Médiateur.

Le Médiateur s’engage à rendre son avis comportant une proposition de solution dans un délai de trois (3) mois maximum à compter de la date de notification de la recevabilité de la saisine. Ce délai peut être prolongé pour des cas complexes demandant une analyse approfondie ou une étude complémentaire.

Si aucun organisme de médiation n’est indiqué, vous pouvez vous rapprocher d’un conciliateur de justice ou d’un médiateur.

Par ailleurs, n’hésitez pas à signaler à l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques, des Postes et de la distribution de la Presse) les problèmes que vous rencontrez avec votre opérateur ou fournisseur d’accès à Internet, au moyen de sa plateforme dédiée : jalerte.arcep.fr. Cela permettra au régulateur des télécoms d’être plus efficace dans ses actions de régulation vis-à-vis de l’opérateur et de l’inciter à résoudre plus rapidement les problèmes.

Enfin, en cas de problème avec votre opérateur de téléphonie, internet ou télévision, vous avez également la possibilité de signaler votre situation sur la plateforme Signal Conso. Cette plateforme, mise en place par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), permet de signaler des pratiques abusives ou des litiges avec un professionnel.

Votre signalement peut inciter l’opérateur à résoudre rapidement le problème, et il contribue également à informer les autorités compétentes des éventuelles infractions. Vous pouvez accéder à Signal Conso en ligne sur www.signal.conso.gouv.fr.

Crédit photo: Pixabay

18 septembre 2025

Bilan du Forum des associations du 6 septembre

Au nom de tous les bénévoles de l’association locale, nous tenions à remercier nos 65 visiteurs qui nous ont rendu visite lors du Forum des associations.

Notre présence sur les stands des forums des 3 communes est très importante pour nous :

– elle nous permet de garder le contact avec nos adhérents, il est toujours agréable et motivant de recevoir remerciements ou compliments !

– elle nous apporte également de la visibilité auprès du public, et nous permet de rencontrer futurs adhérents ou bénévoles.

A bientôt!

 

 

 

Crédit photo: UFC Al de Sèvres

 

16 septembre 2025